Je suis Nicolas Herbepin, praticien en massage bien-être, spécialisé en massage sportif et en massage assis en entreprise et en événementiel.
Nicolas m’accueille dans le cabinet qu’il partage avec d’autres praticien·nes, au 24 rue Raisin.
Crédits photos : Juan Fendrich-Posso
Je suis de formation horticole à la base et j’ai toujours voulu faire un travail où j’aidais les gens à se relaxer, parce que, personnellement, je suis d’une nature assez anxieuse, mais j’ai pu, grâce notamment au sport et d’autres disciplines corporelles, apprendre à retrouver une vraie sérénité au quotidien.
Je suis de formation horticole à la base et j’ai toujours voulu faire un travail où j’aidais les gens à se relaxer.
Ça m’a demandé du travail d’être comme je suis et j’ai alors cherché à savoir comment je pouvais accompagner les autres.
Au départ je voulais me former en sophrologie, et puis comme j’avais un métier ces 13 dernières années où j’étais chargé de clientèle, j’étais en permanence avec des clients au téléphone, dans le conflit, et le fait de parler à quelqu’un en espérant qu’il se détende me rappelait un peu trop les situations un peu stressantes que j’ai pu traverser.
Quand j’ai commencé à apprendre le massage, j’ai découvert une méthode qui me permettait de transmettre cet état de sérénité mais sans parler.
Et je trouvais ça assez naturel puisque je connais mon corps, je connais mes sensations, et avec le massage, tout s’est tout de suite combiné.
La mécanique corporelle du massage et celles des arts martiaux et autres disciplines que j’ai pu aborder se répondaient et se correspondaient.
Bols Tibétains et autres objets sonores servant pour la sonothérapie, technique complémentaire au massage.
Crédits photos : Juan Fendrich-Posso
J’ai commencé par faire un stage de massage Californien (pratique très lente qui procure une relaxation extrêmement profonde,) ici à Saint-Étienne, et là j’ai tout de suite compris que c’était vraiment vers le massage que j’avais envie d’aller.
Ensuite j’ai fait d’autres formations à Lyon et à Paris en massage suédois et en Deep-Tissue.
Le massage suédois c’est un massage qui est un peu plus orienté sur l’entretien corporel que sur la relaxation, et le Deep-Tissue c’est un massage qui est encore plus profond et encore plus précis qui aide à libérer des tensions et des douleurs chroniques au niveau musculaire, ça se rapproche assez de ce qu’on peut voir en massage sportif, même si c’est une spécialité à part, les deux sont souvent confondus, même par les praticiens.
Quand les gens viennent me voir […] je construis ma séance en fonction de leur souhait et de ce qui se passe sous mes mains dans l’instant, pas en fonction d’un schéma, d’un déroulé de séance que j’ai appris « par coeur ».
Il y a deux ans j’ai quitté mon travail de chargé de clientèle, je me suis formé pendant un an à l’institut Joël Savatofski à Dijon.
C’est une école qui forme également le personnel soignant notamment à la façon de toucher les gens mais sans les brusquer, en respectant leurs limites, notamment pour les toilettes dans les hôpitaux.
Et ça, ça m’a beaucoup influencé, même si j’avais déjà ce savoir-être et cette écoute de l’autre chez moi…
Ca m’a surtout encouragé à arrêter l’apprentissage de massage par protocole.
Une table pliante molletonnée que Nicolas utilise au cabinet et sur les différents évènements auxquels il participe.
Crédits photos : Juan Fendrich-Posso
Parce qu’en fait il y a deux façons d’apprendre à masser : il y a les protocoles avec un livret, avec une séance qui est déroulée de façon rigoureuse, les manœuvres qui sont expliquées l’une après l’autre et on répète ça comme une chorégraphie jusqu’à ce que cela devienne un automatisme.
Et puis il y a l’apprentissage du massage qui est basé sur la créativité, la confiance en soi et surtout l’écoute du massé.
Ça m’a beaucoup plus parlé que toutes les choses un peu trop « carrées » qu’on peut voir dans les protocoles.
Quand les gens viennent me voir en général, je les encourage à me parler de leur objectif, parce que je n’aime pas trop parler de problème. Je construis ensuite ma séance en fonction de leur souhait et de ce qui se passe sous mes mains dans l’instant, pas en fonction d’un schéma, d’un déroulé de séance que j’ai appris « par coeur ».
J’ai trois grands groupes de pratiques : le massage de relaxation, le massage d’entretien corporel et un travail plus spécifique, plus tonique, le massage sportif.
Le massage sur la chaise ergonomique, ici illustré avec Yann (qui a généreusement accepté de faire le cobaye 😉 ) dans les locaux du Lien.
Crédits photos : Juan Fendrich-Posso
Je me suis dit « ouais on a une monnaie locale à Saint-Étienne, c’est balèze », il y a une certaine part de fierté un peu chauvine là dedans.
Crédits photos : Juan Fendrich-Posso
Peut-être que le Lien encouragera des personnes qui ne connaissent pas le massage à venir se faire masser chez un masseur « artisan ».
En plus de mon savoir-être, j’ai tous les outils qu’il faut pour aider les gens à gagner en confiance en eux.