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ART Automobiles est un « garage de quartier » situé à Bellevue, au 8 rue Thimonnier. Yann Artinian l’a ouvert en 2011 et y répare tous types de véhicules, avec une démarche humaine et passionnée. Il nous explique tout sur l’historique du garage et sa vision des choses.

Bonjour Yann et merci de me recevoir. Pour commencer, peux-tu te présenter, nous en dire un peu plus sur ton parcours ?

Bonjour, avec plaisir. Pour ce qui est de mon parcours professionnel, j’ai fait un IUT génie mécanique, et je me suis spécialisé dans les voitures de course. J’ai été mécanicien dans un team basé sur le circuit de Nevers Magny-Cours pendant 3 ans. Après avoir fait le tour de ce milieu, j’ai souhaité revenir à Saint-Étienne, ma ville d’origine, pour me rapprocher de ma famille. Je voulais être à mon compte, n’avoir personne pour me dire ce que je devais faire. C’est comme ça que je me suis lancé en 2011, à 25 ans : je me suis dit « je vais essayer, on verra bien ! ». J’ai repris un garage qui existait déjà depuis l’après-guerre. J’ai accroché sur le local : carré, sans poteaux, pas trop excentré, dans un quartier sympathique et proche de chez moi. Puis l’activité a grossi petit à petit, la clientèle s’est formée.

Justement, peux-tu nous présenter ton activité, comment tu vois ton métier ?

Comme je n’avais pas une formation en mécanique classique, j’ai dû me former sur le tas. Pour moi c’est essentiel d’être curieux. Tant que tu as de la logique et un bon sens de l’observation, tu peux tout apprendre. Du coup je suis plutôt flexible : je fais de la mécanique automobile générale, les diagnostics complets, multi-marques. S’il y a quelque chose que je ne sais pas faire je me renseigne.

Mon approche c’est de faire du bon boulot à un prix juste. Ce que j’aime dans ce métier c’est […] le relationnel. […] Le garage a toujours été un garage de quartier, où les gens se sentent chez eux.

Mon approche c’est de faire du bon boulot à un prix juste. Ce que j’aime dans ce métier c’est la relation de confiance qui se crée avec les clients, le relationnel. Grossir n’est pas un objectif pour moi, je veux rester à taille humaine. Dans les gros garages il y a moins de respect du client, de relations sociales. De fait, le garage a toujours été un garage de quartier, où les gens se sentent chez eux. J’ai des clients « historiques », qui venaient déjà quand il était tenu par l’ancien propriétaire. C’est ce que j’aime le plus dans ce métier : ça me permet de rencontrer du monde, de discuter.

On voit que tu mets beaucoup d’importance à nouer des liens de confiance avec ta clientèle. En parlant de « lien », peux-tu nous dire un mot sur ton engagement avec la monnaie locale ? Les raisons qui t’ont fait intégrer le réseau ?

Quand j’en ai entendu parler ça m’a paru évident : il faut restaurer la monnaie comme moyen d’échange et non pas comme moyen de capitalisation et d’enrichissement à outrance. Je trouve que c’est une idée à développer, qui est simple et utile. On a besoin de plus d’économie circulaire et de proximité.

Il faut restaurer la monnaie comme moyen d’échange et non pas comme moyen de capitalisation et d’enrichissement à outrance.

Pour ce qui est de mes engagements, je recycle et me fournis localement au maximum. J’essaie d’utiliser des matières et des produits les moins polluants possible. En tant que garage, on est tenus de récupérer les produits qui nécessitent un traitement spécifique. Dans les faits, ce n’est pas toujours facilité. Si on prend le liquide de refroidissement par exemple : en supermarché le bidon va être moins cher, mais le retraitement ne sera pas pris en compte. Je pense que toute entreprise devrait être obligée de récupérer les produits qu’elle vend lorsqu’ils sont en fin de vie, et inclure dans son procédé la partie de retraitement et de recyclage.

Pour finir cet entretien, as-tu des actualités du garage à nous partager ? Une annonce à faire passer ? Ou un sujet d’actualité plus général qui te tient à cœur et que tu souhaiterais partager avec nous ?

Je n’ai pas d’actualité particulière, comme je le disais je ne cherche pas à grossir ou faire de la publicité ! L’activité tourne grâce au bouche à oreille et c’est très bien comme ça !

Après sur les actus plus générales, je relaie les pétitions sur différents sujets quand il y en a. Vous pouvez venir signer l’appel « Nous voulons des coquelicots » contre les pesticides de synthèse par exemple !

Et puis comme c’est le sujet en ce moment : allez voter aux municipales !

Merci beaucoup d’avoir pris le temps pour cette interview, et à très bientôt !

Plus d’infos :

Garage ART Automobiles

8 rue Thimonnier
42100 Saint-Étienne

04 77 57 29 15
artautomobiles42@gmail.com

Horaires d’ouverture

Du lundi au vendredi
de 8h à 12h et de 14h à 18h

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