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Après 2 mois de mobilisation autour du mot d’ordre « J’achète Local » que nous avons menée suite à la crise sanitaire, nous souhaitons apporter comme une « conclusion » à cette démarche, en prenant un peu de recul sur les enjeux de la consommation locale & responsable. Qu’est-ce que cela signifie ? Comment s’outiller pour améliorer l’impact de sa consommation ? Réponses dans cet article !

Dans notre premier article, nous avons tracé les contours de ce que signifie une consommation responsable, et des raisons pour lesquelles ce changement dans nos modes de consommation est aujourd’hui fondamental. Voyons maintenant comment faire pour « consommer responsable » !

 

Consommer responsable, c’est avant tout réduire sa consommation

Nous l’avons vu, la consommation responsable c’est réfléchir à l’impact de nos achats sur l’environnement et la société. Mais c’est aussi penser différemment toute la chaîne de la consommation, avant et après l’acte d’achat : est-ce que j’ai besoin de ce produit/service ? Est-ce que je ne peux pas plutôt réparer ce que j’ai déjà ? Emprunter ? Une fois utilisé, sera-t-il possible de le recycler ? Va-t-il durer longtemps ?

On vous propose quelques clés pour penser son acte d’achat de manière responsable et durable :

La « méthode Bisou »

Pour réfléchir son acte d’achat en amont, Marie Lefèvre et Herveline Verbeken, dans leur ouvrage « J’arrête de surconsommer ! » ont imaginé la « méthode bisou ». Elle consiste à se poser 5 questions simples avant chaque achat :

Besoin. A quel besoin cet achat correspond-il ?

En ai-je réellement besoin ou est-ce une envie du moment, un réconfort ?

Immédiat. Dois-je l’acheter immédiatement ?

Comme le disent les auteures du livre, « L’immédiateté est la meilleure copine de l’achat compulsif ». Pour s’en préserver, s’accorder un temps de réflexion de quelques jours à quelques semaines avant de passer en caisse aidera à valider la pertinence (ou non) de l’achat.

Semblable. N’ai-je pas déjà quelque chose de semblable ?

Est-ce que je ne possède pas déjà un objet qui peut remplir cette même fonction ? Peut-être n’ai-je pas vraiment besoin d’acheter une machine à smoothie si je possède déjà un blender…

Origine. Quelle est l’origine de ce produit ? Dans quelles conditions travaillent ceux qui ont crée ce produit ? Combien de kilomètres a-t-il parcouru avant d’atterrir en magasin ? Les composants sont-ils inoffensifs pour ma santé ?

Utile. Cet objet me sera-t-il vraiment utile ?

Va-t-il rendre mon quotidien vraiment plus confortable ? Vais-je m’en servir souvent ? Comment est-ce que je faisais pour m’en passer ?

La méthode « parcours de réflexion »

Le youtubeur que nous aimons beaucoup Vincent Verzat de la chaîne youtube Partager c’est sympa  a également réalisé un schéma pour guider ses actes d’achats :

Consommer responsable n’est pas synonyme d’acheter

On le voit dans les méthodes évoquées plus haut, consommer n’est pas synonyme d’acheter ! Nous consommons avant tout pour répondre à un besoin. Selon la nature de ce besoin (ponctuel/régulier, vital/non vital, immédiat/qui peut attendre…), il existe de multiples manières d’y répondre ! Besoin d’un outil pour réparer un meuble ? Peut-être pouvez-vous l’emprunter! Une machine à laver en panne ? Il y a sûrement une possibilité de la réparer !

Dans le bassin stéphanois, il existe de nombreuses alternatives à l’achat neuf, qui peuvent vous permettre de répondre à ces besoins sans passer par un acte d’achat :

 

Grâce à toutes ces initiatives, c’est facile de ne pas acheter !

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